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Le Tribunal Administratif de Versailles a tranché : La Modification du POS est annulée.

Par jugement en date du 22 mars 2005, suite à une requête introduite en juillet 2004 en particulier par l’ASSAS (Association pour la Sauvegarde des Abords de Seine A Maisons-Laffitte), le Tribunal Administratif de Versailles a décidé que : «La délibération de la commune de Maisons-Laffitte en date du 6 mai 2004 par laquelle a été adoptée la modification de son plan d’occupation des sols est annulée».

Le Tribunal s’est fondé, pour rendre sa décision, sur le fait qu’une modification du POS ayant pour objet d’étendre les possibilités de construction et de prévoir un emplacement réservé sur des parcelles inondables, exigeait que le caractère inondable de ces parcelles soit mentionné dans le rapport de présentation, avec les contraintes en résultant. Or la commune ne l’a pas mentionné expressément et s’est contentée de parler des servitudes d’utilité publique applicables aux terrains sans mentionner lesquelles.
Faut-il rappeler, à propos de ce jugement, que pour notre association, comme pour la grande majorité de nos concitoyens, un lycée à Maisons-Laffitte serait le bienvenu. Mais, le construire en zone inondable, en bord de Seine, avec les dangers, les contraintes et les conséquences diverses aisément prévisibles, était pour nous une décision inacceptable et inutilement coûteuse, en raison des travaux d’infrastructure et autres, à la charge de la commune.
Etait-il possible d’ignorer le PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), qui couvrira bientôt cette partie au moins des rives de la Seine les rendant inconstructibles ? Certainement non.
Nous l’avons dit, écrit notamment sur les registres ouverts au public lors de l’enquête publique correspondante.
Cependant, si nous pensons que l’annulation du projet de modification du POS en ce qui concerne ce lycée est une bonne chose, nous sommes désolés qu’elle concerne aussi le regroupement des activités de la MGEN de l’Hôtel Royal sur le site de Talma, transfert indispensable pour assurer un meilleur service aux patients.
Mais il était évident que le Tribunal ne pouvait faire un choix entre le lycée et la clinique MGEN, d’autant plus que la commune avait choisi de les inclure ensemble dans le même projet de modification du POS et que les mêmes raisons juridiques pouvaient être invoquées vis-à-vis de l’un comme de l’autre.
Etait-ce bien sage pour la commune de faire cet amalgame ? Nous ne le pensons pas.

     
                                                  Le Cahier des Charges de 1834

de Jacques Laffitte : une protection privée toujours en vigueur.
Pour ceux qui pensent qu’il s’agit là d’un grimoire désuet, nous voulons en quelques mots les détromper en faisant un peu d’histoire :
Objet de perpétuelles convoitises immobilières, sachez qu’en 40 ans environ, 32 demandes d’utilisation des 136 hectares de terrains propriétés de l’Association Syndicale du Parc (ASP) - majoritairement les espaces boisés appelés «réserves»- lui ont été présentées, soit un peu moins d’une par an !

Fort heureusement les rédacteurs du Cahier des Charges y avaient inclus une clause sur la faculté de faire ou laisser faire pour l’agrément général, disons l’intérêt général, sur une superficie de TRENTE ARPENTS (11 ha env.) «des établissements disséminés, tels que bains, salle de danse, laiterie et autres».
Si cette clause n’avait pas existé, nos réserves boisées qui contribuent tant à maintenir le caractère résidentiel et harmonieux du Parc, auraient pour leur plus grande part disparu.

Que sont devenus en fait ces TRENTE ARPENTS ? Ils ont été utilisés totalement à ce jour pour la construction des logements du Square LEKAIN, la construction du groupe scolaire COLBERT/ MANSART, la construction de l’Eglise NOTRE-DAME de la CROIX, la construction de l’école maternelle MONTEBELLO et enfin la location à la ville sous la forme d’un bail de longue durée de 99 ans de l’ensemble des terrains DU PARC des SPORTS (bail du 24 mars 1961).
Les convoitises et demandes continuant d’affluer au fil des temps, (y compris en 1960 la demande de la ville pour implantation d’un lycée - demande rejetée par l’ASP le 29 novembre 1963), des propriétaires décidèrent d’intenter une action contentieuse devant le Tribunal de Grande Instance de VERSAILLES pour faire prévaloir la clause des 30 arpents et donc le cahier des charges de J. LAFFITTE.
A noter que la ville continuait de demander l’utilisation d’autres réserves, ne serait-ce que la réserve 40… pour y construire des nouveaux tennis, en plus de ceux existants sur le parc des sports ! Fort heureusement le Préfet, autorité de tutelle de l’ASP, s’y opposa dans l’attente des jugements en cours devant les tribunaux administratifs et de l’ordre judiciaire.

Le jugement tant attendu fut prononcé le 7 février 1975 par le Tribunal de Grande Instance de Versailles.
Il confirmait la valeur en droit de la clause des TRENTE ARPENTS et l’obligation d’en respecter les dispositions.
Il reconnaissait le Cahier des Charges comme étant un acte judiciaire de droit privé.
Ce jugement n’ayant pas été volontairement suivi d’appel est donc devenu définitif et est toujours en vigueur.

Voilà, chers lecteurs, ce qui protège le Parc, bien plus qu’un document administratif comme le POS/PLU dont les dispositions relèvent des choix municipaux par nature modifiables et souvent modifiés.
Voilà pourquoi notre association avec l’ASP s’est opposée et continue de le faire à la rédaction du POS autorisant n’importe quelles activités commerciales dans le PARC !
Il serait donc vain à nos yeux, de tenter de porter atteinte une fois de plus aux dispositions du Cahier des Charges de J. LAFFITTE car l’ASP et nous-mêmes disposons d’une importante et solide jurisprudence pour nous opposer à ces tentatives.
Chers amis, cet exposé a pour objet de vous faire comprendre que si nous n’avions pas cette protection privée, il y a longtemps que le Parc n’existerait plus et nous n’aurions pas eu l’occasion de vous le dire car vous n’y habiteriez peut-être pas.

Pour terminer, il faut aussi et surtout souligner le rôle de ceux et celles qui, par leur action, ont permis d’obtenir le jugement du 7 février 1975 et parmi eux Mlle Odile ROUSSELOT qui continue encore aujourd’hui à mener le combat pour la défense du Parc.

Pourquoi, ne pas non plus souligner que LA SAUVEGARDE a joué dans cette affaire un rôle déterminant ?


                                                   Où en sont nos idées ?
L’entrée du Parc : toujours rien de prévu. La balle est dans le camp de l’ASP (Association Syndicale du Parc).

A côté du Château : l’avenue du Louvre.
Le projet de l’architecte en chef des Monuments Historiques semble avoir du plomb dans l’aile… Par manque de crédit ce projet risque de se transformer pour une certaine durée (ou une durée certaine) en une banale limitation du stationnement des véhicules sur l’avenue du Louvre. Quel dommage !
Face au Château : l’avenue du Gal Leclerc.
Cet aménagement mettant en valeur la perspective du Château exposé dans notre Flash N° 51 de septembre 2004 reste d’actualité. Il est cependant à noter qu’il supprimerait environ 80 places de stationnement sur l’avenue. C’est pourquoi dans un premier temps, nous suggérions un aménagement du carrefour de cette avenue avec les avenues des Graviers et Belleforière (croquis ci-contre). Cet aménagement peu onéreux, avec ralentisseurs comme ceux mis en place sur la rue des GRAVIERS, aurait pour objectif de briser la vitesse sur l’avenue et de sécuriser ce carrefour en raison du nombre croissant de véhicules qui venant de Paris et virant à gauche, empruntent la rue des GRAVIERS pour éviter les embouteillages de l’entrée du Parc et tout particulièrement le matin.


                                         Le stationnement dans la commune

Il est certain que les problèmes de circulation et de stationnement vont en croissant chaque jour dans notre ville, ce qui a conduit d’ailleurs la municipalité à repenser le stationnement dans la ZAC de l’entrée de Maisons en créant 114 places payantes de surface en zone orange. Ces places existantes, mais gratuites jusqu’ici, étaient occupées par des véhicules qui les utilisaient soit comme garage, soit comme lieu de stationnement de jour pour emprunter les transports en commun (SNCF – RER).
Ceci aura évidemment pour conséquence de «refouler» encore plus les véhicules vers les avenues du Petit Parc et du Parc.
Il devient donc urgent de prévoir de nouvelles places de stationnement sur le territoire communal. C’est l’idée que nous avions eu en proposant la création d’un parking souterrain sous la place à côté du marché dans notre Flash n° 51 de septembre 2004, et que nous avons rappelé dans notre Flash n° 52 de janvier 2005.
mais pour avoir une idée plus précise des problèmes soulevés par ce type de réalisation, le plus simple était d’aller voir quelle était la situation à Saint-Germain-en-Laye où les travaux de la première étape de la construction du parking de la Place du Marché-Neuf vont commencer incessamment. C’est ce que nous avons fait et les informations suivantes vous informeront sur ce qui pourrait être fait quasiment à l’identique à Maisons-Laffitte. Vous saurez donc tout sur les conditions d’exploitation et de financement adoptées par la municipalité de Saint-Germain-en-Laye pour cette réalisation.

En ce qui conserne Maisons-Laffitte, comme nous l’avons écrit au verso de notre Flash 52 de janvier 2005 en nous adressant à Monsieur le Maire «Nous lui suggérons aujourd’hui que la place du marché de Maisons-Laffitte et le parking que nous demandons portent le nom de Mme Paulette PETIT, nom de la généreuse donatrice».
Ceci est parfaitement possible comme le montre l’extrait du Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 18 novembre qui dit :
«CONSIDERANT que ce geste d’une très grande générosité (la donation P. PETIT) permettra de mener à bien de nombreux projets d’intérêt général et participera à la réalisation d’équipements utiles à tous les habitants de la Commune de Maisons-Laffitte».
Rappelons que le montant de cette donation s’est élevé à 2.500.000 Euros (16.400.000 Frs), soit bien plus que la subvention d’équipement amortissable accordée par la ville de Saint-Germain au délégataire de service
Q-Park.

En clair, pour un coût de construction à nos yeux comparable à celui de Saint-Germain, notre parking ne coûtera pas un sou à notre ville, donc aux contribuables mansonniens.


Les principaux chiffres
à retenir pour le parking du marché de Saint-Germain :
Nombre de places : 415 sur 5 niveaux.
Coût total : 10.476.000 Euros HT dont 8.660.000 HT pour les travaux.
Coût à la place : 25.000 euros environ (25 m2 par place).
Construction et exploitation, délégataire de service : Société Q-Park France (Groupe Européen, siège aux Pays-Bas) durée d’exploitation de la concession 35 ans.
Objectif de la ville : faire appel le moins possible aux contribuables, le service rendu étant payé par les utilisateurs.
Subvention d’équipement par la ville : 1.950.000 euros amortissables en 5 ans, le reste (construction et exploitation) étant pris en charge par la société concessionnaire.
Durée des travaux : avril 2005 à fin 2006.


                                                    Nuisances Aériennes

Le contact est maintenu avec nos amis associatifs de l’ADVOCNAR (Association de Défense Contre les Nuisances Aériennes- BP 90054 – 95211 St-Gratien CEDEX) dont le bulletin «ADVOCNAR infos» n° 22 de février est à votre disposition à La SAUVEGARDE, adhérente de l’ADVOCNAR.


                                     La lettre réponse du 7 février 2005 de la SAUVEGARDE
à Monsieur J.-P. DUPUIS, Président de TSML (Tennis Squash de Maisons-Laffitte).

Maisons Laffitte le 7 février 2005

Monsieur le Président,
Dans votre lettre périodique qui vient d’être diffusée, vous écrivez des informations fallacieuses qui mettent gravement en cause notre association «La SAUVEGARDE».

En conséquence je vous demande la publication du droit de réponse suivant dans les mêmes conditions de diffusion.

Début du droit de réponse
Vous écrivez à notre sujet et à propos de votre «restaurant et bar» «nous avons eu la surprise d’apprendre que nos accords passés avec la société qui gère le «Tie Break» étaient caduques et illégaux… Ceci était orchestré par «la Sauvegarde du Parc» qui n’avait pas d’autre chat à fouetter et qui cherchait un prétexte pour nous créer des problèmes et donc en créer à la municipalité (puisque nous utilisons des installations appartenant à la ville sur un terrain de l’ASP)
Lors du conseil municipal de novembre, «La Sauvegarde du Parc» a donc pendant plus de deux heures critiqué notre restaurant en considérant que nous n’avions pas le pouvoir de signer un accord avec une société de restauration officiant dans des locaux municipaux…».
Vous avez poursuivi sur le même ton pour terminer en disant que «La Sauvegarde s’est trompée de combat en attaquant le TSML sur notre service de restauration ; en un mot pour conclure : c’est MINABLE !!!!».

1- Comme vous semblez l’ignorer, si les séances du conseil municipal sont publiques, toute intervention durant la séance d’une personne physique ou morale est interdite.

Contrairement à ce que vous dites, La Sauvegarde n’a donc pas pu intervenir (ni un seul instant… ni pendant deux heures !) et vous la mettez gravement en cause dans votre publication en l’affirmant.
L’examen que vous pourriez faire en mairie du registre des délibérations du conseil de novembre ne peut que vous le confirmer.

Par contre, renseignements pris, des conseillers municipaux ont au cours de la séance du Conseil municipal du 18 novembre 2004 et cela relève de leur devoir et de leur compétence d’élus, interrogé le maire sur les points suivants :

1- la présence à l’adresse de votre association d’une activité commerciale la SARL SAVOREA inscrite au registre du commerce de Pontoise, qui sous l’enseigne TIE BREAK exerce des activités commerciales IN SITU non limitées aux membres du club.

2- la justification du montant de 711.394,62 Euros (4.666.443 Frs) de la réhabilitation du Club House largement affecté à ce que la ville appelle «l’agrandissement de la salle des repas» et vous «le restaurant», soit une affectation de fonds publics au profit du développement d’une société commerciale privée.

3- les inquiétudes sur votre gestion qui a affiché des déficits de 33.000 euros en 2004 et en prévoit 8.000 en 2005 et qui a déjà été subventionnée en 2004 par la ville à hauteur de 8.511 Euros (55.828 Frs), sans tenir compte des investissements à réaliser pour habiller et meubler les locaux neufs, mais vides…

C’est le bailleur, l’ASP qui s’est légitimement ému d’une situation en contradiction avec le contrat passé entre elle et la municipalité, et du fait de l’exploitation d’un débit de boisson au sein d’une association à but non lucratif par ailleurs soumis en la matière à des contraintes réglementaires très strictes.

Votre vindicte injustifiée à l’égard de notre association dont les résultats obtenus depuis sa création, liés aux efforts de l’ASP, font que le Parc où vous résidez n’a pas été totalement livré aux marchands du temple, de promoteurs de «petit Roland Garros» ou autres...

L’objectif que vous poursuivez laisse perplexe quant à ses moyens et sa finalité.

Fin du droit de réponse

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre meilleure considération.
Le Président
J.-C. GOAS.

NDLR : En fait, au montant de 711.394,62 figurant dans notre lettre en réponse, il convient d’ajouter 85.859,99 € de travaux supplémentaires votés au conseil municipal du 23 mars 2005 soit un total de 797.254,61€ (5.229.647 frs) à prélever sur le budget municipal (équivalent à 6 points d’impôts locaux).

 

Rencontre avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine.
Mme Bénédicte LORENZETTO Architecte des Bâtiments de France (ABF) et Monsieur Alain COULON de la DRAC nous ont rendu visite le 7 mars, nous permettant ainsi d’échanger des points de vue sur la protection du Parc et de certaines de ses belles demeures.
En particulier nous leur avons présenté «La Vieille Fontaine», propriété restaurant appartenant à la ville et dont la vente est envisagée. Par courrier du 25 mars dernier adressé à notre association et suite à notre demande, le Maire s’est engagé à la faire classer au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur la protection des monuments historiques.
NDLR : En raison de la poursuite de ces contacts et aussi du fait qu’à ce jour le rapport de la SCURE ne nous est pas connu, nous reviendrons sur les protections environnementales du Parc dans notre prochain Flash.

 

 


 

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Dernière modification :20  Avril 2005