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Les nuisances aériennes, les nouveaux
couloirs aériens,
projetés en mars 2001, réalisés en mars 2002 :
Le nouveau point d’entrée Sud-Ouest (couloir aérien
A ), s’est traduit pour nous, en plus de la circulation aérienne
existante par 120 vols supplémentaires par jour, auxquels on peut
ajouter 60 vols par jour de départ de Roissy CDG à destination
de l’Est ( couloir aérien B ).
Comme nous l’avions écrit dans notre Flash précédent
N° 48, l’idée même du troisième aéroport
a été abandonnée. « Ce n’est pas un enterrement
» déclare le député UMP François-Michel
GONNOT président de la mission parlementaire en charge du dossier…
gageons que c’est tout comme !
A noter un courrier à notre association d’Alain GOURNAC, Sénateur-
Maire du Pecq qui avec J. MYARD a été reçu le 22
juillet par Monsieur Dominique BUSSEREAU, secrétaire d’Etat aux
Transports et le communiqué de presse du maire de notre ville de
ce même jour. A noter également les échanges de correspondances
que nous avons eu sur le sujet avec Yannick PATERNOTTE., Maire de Sannois
et 1er Vice-Président du Conseil Général du Val d’Oise,
également Président de l’APELNA (Association de Protection
de l’Environnement et de la Limitation des Nuisances Aériennes
) et fervent partisan du troisième aéroport dans le bassin
parisien.
Que retenir du triomphe du lobby agricole picard de Monsieur
le ministre des Transports Gilles De ROBIEN ?
La fureur de J. MYARD à l’encontre de son homologue politique MF.
GONNOT et de son rapport duquel il dit « Abandon du troisième
aéroport contre mesurettes : une faute ! Ce rapport restera pour
ses auteurs, le rapport de la honte qui leur collera à la peau,
telle la tunique de Néssus ».
Le fait que nos élus n’aient pas manifesté un courage exemplaire
pour emboîter le pas associatif sur le pavé pour répondre
aux sollicitations des associations.
Où tout bonnement le fait comme le dit plus simplement Alexandre
JOLY le Maire de Houilles « d’avoir été promené
».
Pour ne pas avoir suffisamment entendu les associations, pour avoir été
trahis par une majorité gouvernementale à laquelle ces élus
appartiennent en majorité, nous allons être condamnés
aux
nuisances sonores grandissantes à perpétuité, avec
le doublement des capacités de Roissy !
Nous continuerons donc avec nos amis associatifs (et les élus)
la poursuite de nos actions.
Les VPE, c’est quoi ?
Les textes définissant les Volumes de
Protection Environnementale sont entrés en vigueur le
20 mars dernier.
C’est l’espace à l’intérieur duquel les avions au
décollage ou à l’atterrissage devront obligatoirement circuler.
Ils apportent un cadre légal pour contrôler le respect des
trajectoires à proximité des aéroports. Signés
le18 février, les arrêtés ont été publiés
au journal officiel avec le détail exact de leur contour géographique,
ce qui a ouvert la voie de leur mise en oeuvre, après avis favorable
des deux commissions consultatives de l’Environnement ( la CCE et l’Acnusa
- Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires-).
Un dossier que nous allons ouvrir pour recueillir
l’avis des pilotes et des contrôleurs aériens quant à
l’application dans le temps de ces VPE.
Nota : Lorsque vous constatez le passage
à l’atterrissage en direction de Roissy d’un avion au-dessus de
vos têtes à Maisons-Laffitte et que vous le jugez anormalement
bas, nous vous suggérons de téléphoner à La
Maison de l’Environnement de l’aéroport de Roissy-CDG au 01 48
64 63 99. En précisant l’heure de passage et le maximum de renseignements
sur l’avion (bi/quadri réacteurs, compagnie si lisible), il vous
sera communiqué rapidement l’altitude de l’avion. Ainsi avec nos
propres renseignements et si vous nous communiquer les vôtres, nous
pourrons agir.
Santé,
l’alerte est donnée*
Habiter près d’un aéroport ou sous
les couloirs aériens engendre des effets néfastes sur la
santé : insomnie, fatigue chronique, défaut de concentration
et - à long terme - troubles cardio-vasculaires ou endocriniens.
C’est ce que révèlent plusieurs études conduites
à l’échelon européen sur les plus grands aéroports,
dont Orly et Roissy. Côté pollution atmosphérique,
le constat n’est guère plus réjouissant. Un avion qui décolle
équivaut à ... 8000 voitures roulant sur 50 km !
Dans le collimateur également, impuretés, poussières,
hydrocarbures, sels, résidus de « déverglaçage
», qui, du fait de l’imperméabilité des pistes, parkings
et voies de roulement des aéroports, concentrent un méchant
cocktail difficile à éliminer. Obligeant parfois à
recueillir les eaux pluviales afin d’assurer leur retraitement, avant
de les rejeter dans le milieu naturel.
* article extrait
de "LE PARTICULIER IMMOBILIER"n° 186 d'avril 2003
Des plans de gêne sonore revus et corrigés*
La France, comme la plupart des pays, dispose d’un
instrument de mesure du bruit qui permet de déterminer, tant le
périmêtre des plans d’exposition au bruit (PEB), que celui
des plans de gêne sonore (PGS), ouvrant droit aux aides à
l’insonorisation. Depuis le 1er novembre 2002, il est exprimé en
indive «Lden» : comprenez «Level day, evening, night».
La journée est divisée en 12 heures de jour, 4 heures de
période intermédiaire ou soirée (pondération
5), 8 heures de nuit (pondération 10).
Ce nouvel indice permet, ainsi que l’avait préconisé
l’ACNUSA, une appréhension relativement fine de la gêne sonore.
Les préfets ont respectivement jusqu’à fin 2003 et 2005
pour réviser en conséquence PGS et PEB. Car, pour l’instant,
les plans existants sont encore exprimés en indice «psophique».
Soit un modèle mathématique prenant seulement en compte,
par tranche de 24 heures, les vols diurne et nocturne, ces derniers générant
une gêne dix fois supérieure.
* article extrait
de "LE PARTICULIER IMMOBILIER"n° 186 d'avril 2003
La
station d’épuration Seine-Aval d’Achères :
Notre association a participé le 15 avril 2003,
sur invitation de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, à la réunion
organisée dans les salons de la ville de Paris par l’Agence sur
le thème
« Commission géographique des rivières d’Ile-de-France
».
A la question posée par nous lors des débats à
propos de la valorisation en agriculture des boues de la station (rappelons
que 70 % des 120000 tonnes de boues produites par an à Achères
sont encore « valorisées » en agriculture), Monsieur
J. Rousseau représentant les agriculteurs a répondu «
…la position agricole est claire et ferme : aucun épandage
en agriculture tant que nous n’avons pas une certitude d’innocuité,
un contrôle sérieux des métaux lourds, un principe
de précaution sur ces boues et un fonds de garantie pour l’avenir
des terres qui reçoivent ces boues ».
Comme vous le voyez, il devient urgent de trouver des solutions de substitution,
mais où, à quel prix et avec quelles nuisances à
la clé (voir notre Flash 48 de mai 2003).
Nota
: lu dans la revue mensuelle Capital de juillet 2003- page
78- « parmi les 200 sites les plus pollués de France :
Achères (78) boues de la station d’épuration ».
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